Prière pour la canonisation du Bienheureux John Henry Newman
Dieu notre Père, tu as accordé à ton serviteur le Bienheureux John Henry Newman de merveilleux dons de nature et de grâce, afin qu’il soit une lumière spirituelle
Dieu notre Père, tu as accordé à ton serviteur le Bienheureux John Henry Newman de merveilleux dons de nature et de grâce, afin qu’il soit une lumière spirituelle
« Sous peu vous ne me verrez plus et puis un peu encore et vous me verrez, car je vais vers le Père» (Jn 16, 16).
L’Écriture en différents passages nous invite à tirer des leçons tout à fait opposées de l’enseignement du Christ sur son départ de ce monde et son retour vers son Père : leçons si opposées l’une à l’autre que le lecteur pourrait à première vue éprouver de la difficulté à les concilier. En une première période de son ministère, notre Seigneur indique à ses disciples que, lorsqu’il sera retiré de ce monde, ils seront dans la peine : ce sera alors un temps propice à une attitude
24 janvier 1841
« Beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux » (Mt 8, 11).
Notre Seigneur dit ici ce qu’il dit fréquemment ailleurs, c’est-à-dire que les Gentils, considérés jusqu’alors comme des réprouvés, doivent hériter des faveurs de Dieu avec Abraham et les autres patriarches. De plus, il dit qu’ils obtiendront ce grand privilège par la foi ; en effet les mots qui précèdent immédiatement ce texte sont : « En vérité, je vous le dis, je n’ai pas trouvé une foi aussi grande», c’est-à-dire comme celle du centurion, « non, pas en Israël » ; puis il ajoute : « Je vous le dis, beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux. » Saint Paul, il est à peine nécessaire de le faire remarquer,
O jour béni de la Résurrection qui, dans les temps anciens, était appelé la reine de toutes les fêtes, et faisait naître parmi les chrétiens un zèle plein de désir
1. Je t’adore, ô mon Dieu, avec Thomas; et si, comme lui, j’ai péché par manque de foi, je t’adore d’autant plus. Je t’adore comme le Seul Etre adorable, je t’adore comme étant plus glorieux dans tes humiliations, lorsque les hommes te méprisaient, que lorsque les anges t’adoraient. Deus meus et omnia. « Mon Dieu et mon tout. » Te posséder, c’est posséder tout ce que je puis posséder.
La fête de la résurrection de Notre Seigneur, 3 avril 1831
« Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici ; mais il est ressuscité » (Lc 24, 5-6).
Telle est la question triomphante par laquelle les saints anges ont fait s’envoler la tristesse des femmes au matin de la résurrection du Christ. « Ô vous qui êtes de peu de foi », de moins de foi que d’amour, plus respectueux qu’intelligents, pourquoi venez-vous oindre son corps le troisième jour ? Pourquoi cherchez-vous dans la
« Le Seigneur vint et se tint présent. Il appela comme les autres fois :
« Samuel ! Samuel ! » et Samuel répondit :
« Parle, car ton serviteur écoute »» (1 Sam 3, 10).
Dans le récit dont ces mots font partie, nous avons un exemple remarquable d’un appel de Dieu et de la façon dont il est de notre devoir de lui répondre. Samuel fut, quand il était tout enfant, emmené dans la maison du Seigneur et il fut, le moment venu, appelé à un office sacré et accrédité comme prophète. Il fut appelé et il répondit aussitôt à l’appel.
Seán McLaughlin
C’est à juste titre que l’on associe le Mouvement d’Oxford à ses trois principaux protagonistes : Newman, Keble et Pusey. Ces professeurs de l’Oriel College apportèrent au mouvement leur capacité à diriger, leur enthousiasme et leur rigueur intellectuelle qui devaient assurer le succès du Mouvement d’Oxford, tant et si bien que son influence commença à éclipser le très
22 décembre 1839
« Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous (Ph 4, 4).
Tandis que dans certains passages de l’Écriture la perspective de la venue du Christ nous inspire crainte et respect en même temps qu’elle nous exhorte à veiller et à prier, les versets en rapport avec le présent texte, en revanche, nous présentent une vue différente de la vie chrétienne, et c’est un autre genre d’attitude qui nous est recommandé. « Le Seigneur est proche », nous est-il dit, et par conséquent nous devons « nous réjouir dans le Seigneur » ;
Seán McLaughlin
Dans la Rome païenne on pensait que l’immortalité et la gloire étaient assurées par la pérennité du souvenir d’un défunt. Cette croyance a donné lieu à de remarquables réussites architecturales. De même, il ne saurait y avoir de châtiment plus terrible infligé à un romain que de prononcer une damnatio memoria – une condamnation du souvenir par laquelle