Newman et Littlemore – son amour des pauvres
Sr. Birgit Dechant F.S.O.
« De notre foi au Christ qui s’est fait pauvre, et toujours proche des pauvres et des exclus, découle la préoccupation pour le développement intégral des plus abandonnés de la société » (Pape François, Evangelii gaudium, N. 186).
Ces mots du pape François dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium s’appliquent tout naturellement et à juste titre à l’œuvre et à la vie du bienheureux John Henry Newman et particulièrement à son travail parmi la population pauvre de Littlemore. Se basant sur la Correspondance et le Journal de Newman (Letters and Diaries), cet article
Lettre circulaire 2016
Chers Amis de Newman,
Lors d’une audience aux représentants des moyens de communication, trois jours après son élection comme successeur de Pierre, le pape François avait souligné qu’il voudrait « une Église pauvre et pour les pauvres ! » Il expliqua cette option dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium: « Chaque chrétien et chaque communauté sont appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société ; ceci suppose que nous soyons dociles et attentifs à écouter le cri du pauvre et à le secourir. Il suffit de recourir
La Providence personelle telle qu’elle se révèle dans l’Evangile
« Toi, Dieu, tu me vois » (Gn 16, 13).
Quand Agar se fut enfuie dans le désert de devant sa maîtresse, elle fut visitée par un ange, qui la fit revenir sur ses pas ; mais en même temps que ce reproche implicite adressé à son impatience, il lui adressa une parole grosse d’encouragement et de consolation. Et dans les réflexions qui s’opéraient en elle, et où se mariaient l’humiliation et l’allégresse, elle reconnut la présence de son Créateur et Seigneur, lui qui se présente à ses serviteurs sous un double aspect : la sévérité due à sa sainteté, et l’apaisement dû à l’abondance de sa miséricorde.
La pratique religieuse comme préparation à la venue du Christ
« Tes yeux contempleront le Roi dans sa beauté ; ils verront un pays très lointain » (Is 33,17).
Les années dans leur succession nous rapportent sans cesse les mêmes avertissements : aucun n’est plus frappant que celui qui nous arrive en ce temps-ci. Le gel et le froid, la pluie et la grisaille que nous avons en cette saison annoncent les jours terrifiants de la fin du monde, et en évoquent la pensée dans les cœurs religieux. L’année est à bout de souffle ; le printemps, l’été, l’automne ont tour à tour apporté leurs présents et donné le meilleur d’eux-mêmes ; mais ils sont passés et le terme est arrivé. Tout est fini, achevé ;
Veiller
Fu prêché le 3 décembre 1837.
« Soyez sur vos gardes, veillez [et priez], car vous ne savez pas quand ce sera le moment » (Mc 13, 33).
Notre Seigneur nous a donné cet avertissement quand il était sur le point de quitter ce monde ; le quitter signifiait la fin de sa présence visible. Il avait en perspective les centaines d’années qui devaient s’écouler avant son retour. Il connaissait son but à lui et celui de son Père : laisser progressivement le monde à lui-même, lui ôter les signes de sa bienveillante présence. Il voyait, comme il voit toutes choses, la négligence à son égard qui se répandrait même parmi ceux qui feraient profession de le suivre, la désobéissance téméraire et les paroles violentes qu’oseraient lancer contre lui et contre son Père beaucoup de ceux qu’il avait régénérés, la froideur, la lâcheté et la tolérance à l’égard de l’erreur dont beaucoup feraient preuve – sans qu’ils aillent jusqu’à parler ou agir contre lui. Il prévoyait l’état du monde et celui de l’Église, tels que nous les voyons aujourd’hui, alors que son absence prolongée a pratiquement fait croire qu’il ne reviendra jamais sous une forme visible.
Lettre circulaire 2015
Rome, juin 2015
Chers amis de Newman,
Il y a exactement 150 ans, en 1865, John Henry Newman écrivait Le Songe de Gérontius qui est devenu célèbre dans le monde entier après avoir été mis en musique par Edward Elgar. Ce poème décrit de façon admirable le voyage de Gérontius
La vertu de l’espérance dans la vie chrétienne
P. Hermann Geissler, F.S.O.
Les chrétiens se doivent d’être prêts à justifier leur espérance devant toute personne qui en demanderait compte (Cf. 1P 3, 15). Dans cette tâche qui est la nôtre, le bienheureux John Henry Newman (1801-1890) peut être à la fois notre conseiller et notre guide. Après sa conversion au catholicisme (1845), son ordination sacerdotale et la fondation de l’Oratoire de St Philippe Néri en Angleterre,
La présence eucharistique
(13 mai 1838)
« Ce pain est celui qui descend du ciel pour qu’on le mange et ne meure pas » (Jn 6, 50).
Le temps de l’année qui va du mercredi des Cendres au dimanche de la Trinité peut adéquatement s’appeler le temps sacramentel. Comme le temps précédent il est le temps de la Grâce ; comme, au temps de Noël, nous sommes spécialement appelés à la pureté d’intention, ainsi, à présent, sommes-nous appelés à la foi. Dieu fait du bien à celui qui est d’un cœur bon et sincère.
Les souffrances morales de Notre-Seigneur dans sa Passion
Il n’est pas un passage dans l’histoire de Notre Seigneur et Sauveur qui ne soit d’une profondeur insondable et qui ne propose une matière inépuisable à la méditation. Tout ce qui Le concerne est infini, et ce que nous discernons d’abord n’est que la surface de ce qui commence et s’achève dans l’éternité. Il serait présomptueux, à quiconque n’est ni un saint ni un docteur, de chercher à commenter Ses paroles et Ses actes autrement que par voie de méditation; mais la méditation et la prière mentale sont si clairement un devoir pour tous ceux qu’anime le désir