Le Sacré dans la Liturgie (deuxième partie)
L’Eglise Catholique ne permet pas d’opinions personnelles en matières de foi, mais elle donne à ses enfants une grande latitude pour ce qui touche aux prières …
L.D. XXVIII 150 (25.12.1876)
L’Eglise Catholique ne permet pas d’opinions personnelles en matières de foi, mais elle donne à ses enfants une grande latitude pour ce qui touche aux prières …
L.D. XXVIII 150 (25.12.1876)

Le temps de l’Epiphanie est spécialement voué à la vénération de la gloire du Christ. Le mot lui-même signifie « manifestation de gloire », et nous incite à le contempler en majesté sur son trône, entouré de sa cour, de tous ses serviteurs, et de ses gardes. À Noël, nous commémorons sa grâce,
Fête de Noël, 25 décembre 1837
« La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise » (Jn 1, 5).
Une foule de pensées jaillissent dans notre esprit lorsque nous contemplons le séjour de notre Seigneur Jésus Christ sur la terre ‘ ; mais aucune d’entre elles ne nous émeut et ne nous impressionne plus que celle de l’obscurité qui l’a marqué. Je ne veux pas dire ici l’humilité de sa condition, le fait qu’il fut humble, mais bien l’obscurité qui l’a enveloppé, le secret qu’il a observé.
Pourquoi a-t-il été béatifié ? Qu’est-ce qu’il a à nous dire ? A ces questions, on peut donner beaucoup de réponses, qui ont été développées dans le contexte de la béatification. Je voudrais relever seulement deux aspects qui vont
« Le but de mon voyage était la béatification du cardinal John Henry Newman, illustre anglais, insigne théologien et homme d’Eglise épris d’absolu. Sa vie tout entière montre comment raison et foi peuvent dialoguer harmonieusement…. »
Dans sa Lettre Apostolique Novo millennio ineunte, le Pape Jean-Paul II a énuméré certaines priorités de la pastorale de ce nouveau millénaire. Il a rappelé avant tout la vocation de tous les chrétiens à la sainteté. « Et tout d’abord je n’hésite pas à dire que la perspective dans laquelle doit se placer tout le cheminement pastoral est celle de la sainteté. »[1] John Henry Newman demeure un guide sûr vers la sainteté.
Demeure avec moi,
et peu à peu je me mettrai à briller comme toi;

Les gens qui laissent de côté la dignité et la beauté dans le culte de Dieu, afin de pouvoir prier plus spirituellement, oublient que Dieu est Celui qui a tout fait, le visible comme l’invisible; qu’il est le Seigneur de nos corps tout comme de nos âmes; qu’on doit L’adorer en public tout comme dans le secret …

Quid ad te ? Tu me sequere. (« En quoi cela te regarde-t-il ? Toi, suis-moi. » Jn 21, 22.)
1. O mon Dieu, toi et toi seul es toute sagesse et toute science ! Tu sais, tu as déterminé tout ce qui nous arrivera du début à la fin. Tu as ordonné les choses de la manière la plus sage, et tu sais ce qu’il m’adviendra année après année jusqu’au jour de ma mort. Tu sais combien de temps j’ai à vivre. Tu sais comment je mourrai. Tu as tout établi avec précision, hormis le péché. Chaque événement de ma vie est le meilleur qui puisse m’arriver, car il a été voulu par toi.
1. Seigneur, je te suis jusqu’au ciel; mon cœur et mon esprit te suivant dans ton Ascension. Jamais ne vit-on triomphe semblable au tien. Tu es apparu pour la première fois comme un tout petit enfant revêtu de chair humaine à Bethléem. Cette chair, prise de la Bienheureuse Vierge Marie, n’existait pas avant que tu n’en façonnes ton corps ; c’était une œuvre nouvelle de tes mains. Et ton âme, également œuvre de ton Omnipotence, était entièrement nouvelle au moment où tu entras dans le sein sacré de la Vierge. Cette âme et ce corps purs, qui te servirent de vêtements, n’avaient jamais existé auparavant sur terre. C’est le triomphe : la terre s’élève jusqu’aux deux. Je te vois monter.