De la Sainteté indispensable au bonheur éternel

« La sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (He 12, 14).
Dans ce passage l’Esprit saint a jugé bon d’exprimer en peu de mots une des principales vérités de la religion. C’est ce détail qui lui confère une force particulière, car le message lui-même apparaît sous une forme ou sous une autre partout dans l’Ecriture. On nous dit et nous répète que la sanctification des créatures pécheresses est la grande idée qui poussa notre Seigneur

1. Mon Dieu, qui peut être habité par toi, hormis les purs et les saints ? Les pécheurs peuvent s’approcher de toi, mais toi, vers qui viendrais-tu, hormis les sanctifiés ? Mon Dieu, je t’adore comme étant le Très-Saint ; quand tu descendis sur terre, tu te préparas un Lieu saint dans les très chastes entrailles de la Bienheureuse Vierge Marie. Tu te bâtis une demeure spéciale.
P. Peter Willi FSO
Abbé Jean-Pierre Herman Lorsqu’on parle aujourd’hui de John Henry Newman, on voit généralement le penseur, le théologien, le pasteur peut-être aussi ; en bref, celui qui, en 41 volumes, a touché à tous les domaines de la théologie, du dogme chrétien et de la spiritualité. Rarement, on fait allusion à la sensibilité liturgique de cet auteur prolifique.
Mon Dieu, mon Sauveur, j’adore ton Sacré Cœur, car ce cœur est le siège et la source de toutes tes plus tendres affections pour nous autres pécheurs. Il est l’instrument et l’organe de ton Amour. Il a battu pour nous.
3. Mon Seigneur, je m’offre à mon tour à toi, en sacrifice d’actions de grâces. Tu es mort pour moi, et moi, à mon tour, je me donne à toi. Je ne m’appartiens pas. Tu m’as acheté;
Rome, mei 2011
Je t’adore, ô mon Dieu ! durant les quarante jours où tu visitas tes apôtres après ta résurrection. Moments si calmes et si heureux qu’il était doux d’être là avec toi, et qui, une fois passés, leur semblaient avoir à peine commencé. Avec quelle rapidité ce premier Tempus paschale dut s’écouler !
« Lorsque Ésaü entendit les paroles de son père, il cria avec beaucoup de force et d’amertume et dit à son père : « Bénis-moi aussi, mon père ! »» (Gn 27, 34.)