Dieu-suffisant
Ostende nobis Patrem et sufficit nobis […]
Philippe, qui videt Me, videt et Patrem. (Jn 14,8 ; 9)
1. Le Fils est dans le Père et le Père dans le Fils, ô adorable mystère subsistant de toute éternité ! Je t’adore, ô mon incompréhensible Créateur, devant qui je suis un atome, un être d’hier ou d’il y a une heure ! Remonte quelques années en arrière, et je n’existais simplement pas ; je n’étais pas, et les choses sans moi se déroulaient : mais toi, tu es de toute éternité ;
Seigneur Jésus Christ,
Ainsi, au lieu d’envoyer son Fils du ciel, il l’a envoyé comme Fils de Marie, pour montrer que toute notre peine et toute notre corruption peuvent être bénies et changées par lui. Le châtiment même de la chute, la souillure même du péché lié à la naissance peut recevoir une guérison par la venue du Christ.
O quel jour que celui où, entièrement purifié de toute impureté et de tout péché, je pourrai m’approcher de mon Dieu
1. Mon Dieu, qui peut être habité par toi, hormis les purs et les saints ? Les pécheurs peuvent s’approcher de toi, mais toi, vers qui viendrais-tu, hormis les sanctifiés ? Mon Dieu, je t’adore comme étant le Très-Saint ; quand tu descendis sur terre, tu te préparas un Lieu saint dans les très chastes entrailles de la Bienheureuse Vierge Marie. Tu te bâtis une demeure spéciale.
Mon Dieu, mon Sauveur, j’adore ton Sacré Cœur, car ce cœur est le siège et la source de toutes tes plus tendres affections pour nous autres pécheurs. Il est l’instrument et l’organe de ton Amour. Il a battu pour nous.
3. Mon Seigneur, je m’offre à mon tour à toi, en sacrifice d’actions de grâces. Tu es mort pour moi, et moi, à mon tour, je me donne à toi. Je ne m’appartiens pas. Tu m’as acheté;
Je t’adore, ô mon Dieu ! durant les quarante jours où tu visitas tes apôtres après ta résurrection. Moments si calmes et si heureux qu’il était doux d’être là avec toi, et qui, une fois passés, leur semblaient avoir à peine commencé. Avec quelle rapidité ce premier Tempus paschale dut s’écouler !
Demeure avec moi,